25 Ago Second Life!
Bonjour à tous, pour mon troisième blog, je vais vous parler d’une autre petite passion qui m’a toujours suivi depuis mon enfance. Je suis une femme qui aime recycler et donner une seconde vie aux objets. J’achète rarement du neuf. Dorénavant, vous saurez pourquoi j’ai acheté une maison de 175 ans.
Bref, je suis une admiratrice incontestée des sites web de revente en ligne telle que Marketplace via Facebook, Kijiji ou EBay. Cependant mes expériences n’ont pas toujours été facile et Concluantes. Souvent, il est très ardu d’acheter ou de vendre sur ce genre d’application. Il faut être armé d’une flexibilité à toute épreuve. Une seule annonce peut prendre 1 mois malgré le fait de recevoir 30 propositions pour avoir un seul acheteur vraiment intéressé et sérieux. Si, de l’autre côté de la médaille, tu es un acheteur, tu peux contacter 3 ou 4 fois la propriétaire de l’annonce de l’article convoité.
Personnellement, pour avoir fait l’expérience des 2 côtés (acheteuse et vendeuse) ce genre d’application demande une patience d’ange et de persévérance. Il ne faut rien prendre de personnel, car quelquefois, les gens avec qui nous sommes appelés à rencontrés possèdent des personnalités totalement différentes de la nôtre. La communication est parfois compliquée soit par la barrière de langues, une mauvaise perception de l’un comme de l’autre ou carrément le timing de la rencontre est reporté tellement de fois que vous vous demandé si cela en vaut vraiment la peine.
Parfois, il est même arrivé que le vendeur vende l’objet que j’étais supposé venir chercher. Repartir bredouille sans le supposé achat, déçu et en colère met arriver quelques fois. Dans l’autre sens, en tant que vendeur, il est arrivé que l’acheteur ne vienne jamais au rendez-vous pour prendre l’objet et vous manquez alors une vente, car d’autres acheteurs potentiels étaient intéressés.
Malgré toutes mes expériences négatives, il y a du positif quand tout fonctionne bien et que la communication est bonne. J’ai acheté des objets à un prix ridicule qui m’ont énormément été utiles dans la vie en général. J’ai économisé sur plusieurs antiquités et ce qui ressort le plus dans mes expériences est de connaitre la vie des objets ainsi que leurs historiques. Connaitre des personnes que jamais je n’aurais rencontré auparavant est pour moi un privilège. Même que des liens amicaux se sont tissés et persistent encore dans le temps.
Pour vous faire participer un peu à mon blog, voici quelques-uns de mes achats que vous trouverez facilement si vous passez devant la maison de Sainte-Adèle. Je vous laisse sur ces photos.
Merci à Léo, cela a été un charme de vous avoir rencontré et fait cet achat avec vous. Quels services et dévouement de votre part. Maintenant grâce à vous, tous les passants regardent et photographient la maison avec ce cheval tellement il est impressionnant et beau.
Merci à Claude, sculpteur de bois par temps libre. Tes œuvres d’art couronnent et embelliessent joyeusement la cours de ma maison ainsi que mon salon. Il fait plaisir à mon enfant intérieur et fait jaser les voisins de la rue Morin. J’adore vos œuvres.
Merci à Marc, vos antiquités vont bientôt orner la façade de la maison Au plaisir
Merci à Nathalie B de m’encourager à continuer d’écrire des histoires pour enfants malgré le fait que les vôtres sont maintenant bien grands. Toujours un plaisir de vous conseiller concernant vos chiens et leurs toilettages.
Gros Merci à Réal B. Vos poèmes ayant comme sujet l’histoire de la série Séraphin de Claude-Henri Grignon sont magnifiques. J’espère que vous ne m’en voudrez pas d’en faire partager un tel que vous me l’avez envoyé.
Todore
Plus coloré qu’un arc-en-ciel
Et plus fumant que son cigare,
Son souvenir est bien rangé
Dans la back store de ma mémoire.
Si sa parlure goutaient la m’lasse,
Elle laissait froid le vent du nord
Qui avait besoin d’un p’tit blanc
Pour réchauffer le haut pays.
Sa belle et grosse Georgiana
Avait un jour su faire de lui
Le général d’un magasin
Où l’on vendait l’imaginaire.
Marchand de rêves et conseiller,
Il se devait de faire crédit
Aux racontars, à ses pratiques
Pour faire élire sa poésie.
Quand son crayon cassait sa mine
Sur l’intérêt de l’impothèque,
Il remplaçait par un p’tit flasque
Sa caisse qui manquait d’écus.
Son poivre prenait de l’assurance
À voyager par les gros chars
Qui ne pouvaient dévaliser
Avec son rôle d’ancien cocher.
Ses sacs de fleurs et de pétacs
Se vantent encore d’avoir nourri
Plus de crédits, plus de colons
Qu’aurait pu faire la banque du peuple.
Bien qu’il ne fut maire suppliant,
Il fut un grand espécialiste,
Capable de vendre une époque
Aux dudes et au pauvre présent.
Il sait encore, tel un fanal,
Mettre lumière sur les trottoirs
Menant les rêves loin de l’oubli,
Le grand péché des capitaux.
Réal B
Merci à tous. Caroline Perron
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