Mon expérience en zoothérapie dans la vingtaine.

Comme vous avez pu le deviner, mes champs d’intérêt sont très variés.  Bref, dans ma vie personnelle et professionnelle j’ai fait toutes sortes d’expériences côté loisir et travail. Ce qui m’a beaucoup appris sur tous les champs de la vie ou presque. J’ai aussi un très grand intérêt pour la psychologie humaine. J’avais décidé, quand j’avais une vingtaine d’années, d’aller approfondir ce côté plus sérieux de l’humain en combinant l’amour pour les animaux et mon amour naïf pour les humains. Alors, j’ai donc suivi des cours en zoothérapie. (La zoothérapie est une thérapie assistée par l’animal) Cela ma permise d’évoluer en temps qu’individue. J’ai rencontré beaucoup de gens avec des personnalités et problématiques tous différentes des uns et des autres.

En zoothérapie, j’utilisais la psychologie de l’animal afin d’aider les patients dans différentes formes de problématiques physiques ou mentales. J’ai adoré suivre ce cours. J’avais obtenu mon diplôme en temps de zoothérapeute en 2005 au bout de 2 années a temps partiel dans une école privée nommé AQZ. J’étais devenue une zoothérapeute très en demande depuis mon cours, car dans le temps, rare était cette profession.

J’ai fait ce métier environ 10 ans à temps partiel, mes chiens vieillissants, j’ai donc dû m’acclimater à cette nouvelle réalité et changer de type de clientèle. Je me suis donc spécialisé en soin palliatif avec les courts albatros 14, dans les deux dernières années de ma carrière. Mes 2 chiens étaient devenus de moins en moins actifs et dans les soins palliatifs, rares que sont les gens vraiment actifs, cela s’adaptait bien à ce type de clientèle. J’ai adoré mon expérience avec les mourants, je n’ai jamais autant qu’apprise qu’avec ce type de personnes.

Cela a changé ma vision de la vie. La vie est courte et nous n’avons pas le temps d’avoir des j’aurais donc dû, j’aurais pu, avoir eu su…J’ai eu des conversations avec des gens que jamais ils ne se seraient ouverts autant s’ils n’avaient pas été sur leur lit de mort. Quelle chance, j’ai eu d’apprendre et de côtoyer chacun d’eux. Même encore aujourd’hui, 20 ans plus tard, j’y repense encore et je n’ai que de la gratitude envers l’univers pour l’expérience que la vie ma donnée de m’avoir permis d’être auprès deux. Le personnel de ce type d’endroits sont des anges, les malades y sont bien traités et bien soignés, je n’ai que de bons mots à leurs égards. Une chance que ce genre d’endroit existe.

J’ai connu des personnes de tout âge et de toute nationalité. Cela mon inspirée des écritures don un petit poème tout simple que je vous partage maintenant pour conclure.

 

La vie t’arrache à moi

Tu n’as que six ans
Déjà, tu devras faire partie des grands
Si tu savais comme je suis déchirée
De l’avenir que tu devras accepter.

Malheureusement, bientôt
Beaucoup trop tôt,
Ta maman adorée
Ne sera plus là pour te guider

Je ne verrai plus ton sourire
Ni tes contagieux fous rires
Je t’aime tellement
J’ai tout essayé pourtant

Cette maladie qui me hante, depuis longtemps
M’épuise constamment
Mais, tu n’as pas à t’inquiéter
Ton père, lui, ne te laissera jamais tomber

J’espère que tu sauras patiente
Car ton père me trouvera surement une remplaçante
Elle te verra grandir
Car moi, je dois partir
Ne doute aucunement de mon amour
Car du ciel, je serais à tes côtés pour toujours.

 

 

Caroline Perron janvier 2007

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